On pourrait se demander pourquoi parle-t-on autant d'allergies et d'intolérences aujourd'hui.

Autrefois on n'entendait pas les gens se plaindre de problèmes digestifs, intestinaux, respiratoires, cutanées, alimentaires... Il y a encore 20/25 ans, les allergologues et dermatologues ne diagnostiquaient que très rarement des cas d'allergies de ce genre.

Alors, aujourd'hui, c'est quoi la différence ?

- La différence commence par le style et le rythme de vie que nos parents et grand-parents avaient autrefois, si différent !

Même difficile, avec son lot de soucis, le mot "stress" n'était pas dans la bouche, ni dans l'esprit de tous, ni même des médecins.

Ils avaient du temps, beaucoup de loisirs, des projets accessibles à beaucoup. Ils arrivaient a se trouver des instants de bonheur, par de simples morceaux de vie, la législation permettait aussi plus de chose, moins de coùt...

Ils avaient moins, mais ils savaient en profiter.

- Aujourd'hui, le "stress" est un nouveau mot, mais qui résume très bien notre mode de vie du quotidien. Tout doit aller vite, tout doit être prèt pour hier... pour gagner plus, pour payer, encore. Plus la vie se modernise, plus on en veux. Insatisfait, on en demande toujours plus.

On a tellement de possibilité, pour tout, de nos jours, que le "zapping" est aussi devenu une nouvelle façon de vie. Il faut changer, échanger, bouger, et vite, encore.

Le soucis, c'est que tout le monde est touché par cette nouvelle civilisation: les adultes, les enfants, et même les seniors qui sont obligés de suivrent le rythme.

Il n'y a jamais eu autant de psy, de coach en développement personnel, de thérapie de relaxation, de lâché prise... que ces 10 dernières années, pour tenter de nous faire supporter cette vie de l'an 2000 !

Je n'oublirais pas, la pollution, qui n'était pas aussi présente à la génération de nos grand-parents, qui va évidemment avec la vie dite "moderne". Ce que nous respirons, ce que nous mangeons et buvons.

Que croyez vous qu'il se passe dans notre organisme, dans notre cerveau, à vivre à un tel rythme ?

Forcément, rien de bon !

Comme n'importe quelle pièce qui frotte, finie par s'user et casser, et bien notre corps est pareil !

A force de nous faire avaler toutes ces cochonneries de produits chimiques, que nous respirons, nos cellules, nos organes, nos tissus deviennent fragiles, moins résistants, enclins à la maladie.

Ce que l'être humain digérait autrefois, il ne le supporte plus aujourd'hui.

- "Autrefois on mangeait du pain à tous les repas et on n'avait pas de problème !"

Oui, c'est vrai, et je ne me souviens pas avoir entendu ma grand-mère se plaindre de maux de ventre ou d'allergies alimentaires.

Mais, comme je l'ai déjà expliqué dans un autre chapitre, le blé d'autrefois était riche en nutriments (vitamines et minéraux), pauvre en gluten. On mangeait du pain et parfois un gâteau, mais pas tous les jours.

Puis devenant plus nombreux, les industriels ont eu besoin d'un blé plus rentable, il fallait plus de farine.

Alors de recherche en recherche, de mutation en mutation, ils ont créé un blé de rendement. Il pousse plus vite mais il est moins intéressant nutritivement (moins de min. et vit.) mais par contre bien plus riche en GLUTEN.

Ce nouveau blé donne une farine plus élatique grâce à une forte teneur en GLUTEN, une farine qui se travaille tellement bien qu'il est devenu facile de suivre les nouvelles modes alimentaires et de proposer des pizzas, gâteaux, biscuits et pains en tout genre, pour tout le monde et pour une consommation quotidienne.

Les sandwichs et autres quiches ont remplacés le repas équilibré du midi pour certains, pour ceux qui travaillent et qui ne rentrent pas, qui n'ont plus le temps de cuisiner.

Donc, d'un côté on carence notre organisme, par une alimentation pauvre en nutriments (vit. min. acides gras...) ce qui le fragilise et d'autre part, on lui fait courir un danger en absorbant des produits chimiques, des ingrédients qui l'encrassent et le détruisent.

L'organisme est une machine très complexe, qui travaille formidablement bien, avec une fonction de libération des toxines et une capacité à la régénération de certains tissus.

Cela serait merveilleux et sans soucis si l'homme ne s'évertuait pas à ne pas en prendre soin.

En effet, la fonction de détox a ses limites. Si l'on encrasse plus, et plus vite, que le corps n'a le temps et la capacité de déstocker, arrive un moment où la surcharge se fait, et se fait connaître par un système d'alarme comme une douleur, un malaise, des inconforts en tout genre.

Un organisme encrassé est un organisme qui fonctionnera au ralenti. La régénération se fera mal, les inflammations ou irritations seront chroniques.

D'où : les allergies ou intolérances.

ALLERGIQUE AUJOURD'HUI

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